Les Maracas : Cet instrument est connu depuis l'ère du Néolithique sous la forme du hochet dans les civilisations Egyptiennes et de la Grèce antique. Mais le type le plus courant est le hochet calebasse d'Afrique qui résonne dans les accompagnements de danses et de chants. Suivant les pays il peut être construit à partir d'une calebasse, d'une noix de coco, ou même à partir d'une carapace de tortue. A l'intérieur du fruit évidé se trouvent des graines (riz, pois chiches...) qui rentrent en percussions lorqu'on les secoue. Les méthodes de fabricationde cet instrument sont nombreuses. Une des variantes de cet instrument est le shacker qui se joue à pleines mains, car il ne possède pas de manche. Il joue un rôle rythmique important dans la musique brésilienne.
Le tambour d'eau : Essentiellement africain cet instrument se compose de deux demi-calebasses de tailles différentes dont la plus grande est remplie d'eau. La plus petite renversée est posée sur la surface de l'eau de la première. Elles s'accordent en dosant le niveau de l'eau et en ajustant le volume d'air contenu dans la petite calebasse. Généralement, les tambours d'eau sont joués par paire et sont accordés sur des hauteurs de sons différentes.
Le Tabla : Cet instrument double utilisé dans la musique classique de l'Inde est constitué d'un petit tambour et d'une petite timbale. Le plus gros des tambours est métallique et recouvert d'une peau de buffle maintenue par des cordelettes de cuir. La timbale, plus petite, est constituée d'un fût de bois couvert d'une peau de buffle maintenue par des lanières de cuir. Le réglage de la hauteur du son sur la timbale s'effectue au moyen de petits rouleaux de bois passés sous les lanières de cuir. Le centre des peaux est pourvu d'une pastille noire fabriquée à partir de farine mélangée à de la poix qui assure la pureté du son. Placé debout les tablas se jouent de multiples façons : avec les doigts, la paume de la main, les poignets. Suivant l'endroit de la frappe, le son est modifié.Le tabla est joué d'ordinaire avec le luth sitâr.
Les Cymbales Tibétaines : Toutes les cymbales ont une origine asiatique. Il semble que leurs ancêtres furent de petits disques de bronze datant du 3ème millénaire avant JC découverts au Nord-Ouest de l'Inde. Elles sont fabriquées à partir d'un alliage de bronze, de cuivre, d'étain et d'argent. Leur sonorité est douce et cristalline. Elles sont souvent utilisées dans les rituels bouddhiques.
Le Guiro : C'est un instrument d'origine cubaine originellement fabriqué à partir d'une calebasse allongée faisant office de résonnateur. Lun des côtés est strié sur toute sa longueur et raclé au moyen d'un bâton ou d'un bambou. Par ses sonorités sèches et rapides, le guiro souligne les rytmes de la samba. Il en existe de différentes tailles fabriqués parfois de façon originale. Le modèle présenté ci-contre a été fabriqué au Vietnam.
Le Tambourin des mers : Cet instrument est issu d'une variété de tambour à double membrane. Il est fabriqué à partir d'un cadre en bois sur lequel sont tendues deux peaux . L'instrument se joue traditionnellement en frappant avec les mains et les doigts ou avec une baguette. La particularité du tambourin des mers réside dans le fait que l'on a introduit des petites billes de verre à l'intérieur. Lorsque l'on bouge l'instrument, la sonorité engendrée par le déplacement des billes au contact de la peau rappelle le mouvement des vagues.
Le bâton de pluie : Cet instrument présumé d'origine polynésienne subsiste principalement chez certaines tribus d'Océanie. Toutefois l'instrument semble avoir existé sur le continent asiatique et dans les 2 Amériques. On le trouve aussi en Afrique. Il accompagne traditionnellement les chants et danses à caractère religieux. Ainsi les chants de pilonnage, en l'occurrence le pilonnage du taro dans les îles du Pacifique, ou du mil en Afrique. D'où sa dénomination de tuyau pilonnant en ethnomusicologie.
La sanza : D'origine africaine cet instrument est classé dans la famille des percussions mélodiques. Très répandue dans la Musique traditionnelle d'Afrique centrale, la sanza comporte des lamelles flexibles végétales ( rotin ou bambou) ou métallique. Ces lamelles sont montées sur une boîte en bois rectangulaire. La hauteur des sons dépend de la longueur des lamelles. L'instrument est pourvu de petits bruiteurs (coquillages ou perles végétales) . Le cliquetis permanent de ces bruiteurs crée une nappe rythmique qui soutient la mélodie de l'instrument.